Ces quelques jours loin de notre petit monde m’ont étés bien douloureux.
Me sentir loin de vous mes p’tits chéris, de votre présence, de votre humour, de votre gentillesse à mon égard, tout cela m’a fait ressentir une peine sans nom où chaque journée semblait ne jamais s’achever…
J’en arrivais même à regretter toutes ces discussions ineptes entre Guigui et barnsss sur les qualités intrinsèques de telle série de clubs comparées à d’autres, chacune ayant des noms imprononçables ! Ainsi que leurs réactions admiratives réciproques quant à leurs performances et leurs statistiques en temps réel. Et ça compare leur taux de G.I.R, leur drive maxi, leur H.C. sur tel ou tel parcours, je vous passe tous les détails…
Je ne sais par quelle association d’idées tout cela m’a rappelé quelques vagues souvenirs de bribes de dialogues entendus autour de bac de sables, non pas sur des parcours de golf mais dans des cours de récréations… de maternelles !
Qui n’a jamais été témoin ou coupable de telles conversations, lorsque nous étions petits enfants, où il était question du nombre considérable de billes acquises avec une incomparable bravoure, de « bâtons » plus ou moins long ou plus ou moins dur ainsi que des distances auxquelles certains étaient capables de faire pipi avec. Des démonstrations pouvaient parfois être réalisées si cela était nécessaire, surtout si l’une d’entre nous se risquait à mettre en doute de prétendues performances quasi inhumaines. Qui d’entre nous, les filles, ne s’est jamais alors retrouvée désignée juge arbitre pour départager deux prétendants à l’égo surdimensionné au titre suprême?
Fluctuant alors entre curiosité, excitation, effroi et cet indescriptible sentiment de puissance et d’influence sur les garçons, qui perdure encore bien des années plus tard, nous nous sentions même pas honteuses de provoquer ces situations ridicules.
Soland n’est-il pas à l’image de ces temps et de ces lieux anciens dans nos souvenirs, où les clubs sont de parfaits substituts à l’appendice masculin, les drives comparables aux mini-jets maladroits des garçons arc-boutés en avant avec leurs culottes courtes sur les chevilles,…
Et à quel plaisir pourrait-on apparenter celui qu’est ressenti lorsque la petite balle blanche pénètre dans le petit trou bordé de gazon ?
Je ne verrai plus jamais du même œil mes p’tits lapins maintenant ! Comment ne pas les imaginer comme quand ils avaient 5 ou 6 ans en train de se disputer l’attention exclusive de la mignonne tant convoitée ?
La vie à SOland semble en fait tout aussi désuète que celle du grand monde, guidée par des pulsions archaïques et où l’échelle des valeurs entre les habitants se réfère à des compétences biens peu significatives, là où il s’agirait plutôt de développer des solidarités et permettre à chacun de postuler au bonheur…
Mais l’espoir réside tout de même dans cette capacité qui subsiste, malgré tout, dans chacune et chacun d’entre nous à faire revivre le petit enfant qui hante notre for intérieur et qui se tient toujours prêt à faire ressurgir son innocente malice.
Tant qu’il vivra en nous, le grand jeu de la vie subsistera.
La maturité de l'homme, c'est quand il a retrouvé le sérieux qu'il avait au jeu quand il était enfant.
Nietzsche
Balie tu es extraordinaire merci juste merci! Et ne nous quitte plus!!!!!
RépondreSupprimerJ ai reussiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
RépondreSupprimerEt voilà après tous ca !!! Comment dormir avec DES textes si reels trop de souvenir arf!!!!!
RépondreSupprimer!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerton ptit chéri !!!!!!!!
ton petit chéri qui peut donc bien s ' appeler " ton ptit chéri" ........il faut que j enquète pour le trouver ce ptit chéri !!!!! ça m ' intrigue !
ALLEZ A CE SOIR BALINETTE GROS POUTOUX ET SUREMENT A CE SOIR "PTIT CHERI"
LOLLLLLL
jurasik
Bon d' accord je l avoue c est moi barnsss pardon de vous l avoir caché bisous a tous
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