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Mes p'tites souris, mes p’tits lapins,

Je m'appelle Balie. Je suis apparue le 19 aout 2009 dans les entrailles de la Matrice de SHOT ONLINE et de la volonté de mon Ange Gardien, avec pour unique but: prendre du plaisir à jouer au golf avec des partenaires multiples.
Ce joli blog ne se veut qu'un reflet des bons et mauvais moments passés dans le Joli monde de SHOT ONLINE (S.O : SOland), une fenêtre ouverte, aussi, sur les rencontres parfois ennuyeuses, souvent jubilatoires avec les autres jolis êtres issus également du ventre de S.O.
Les premières heures passées avec les Essoliens et Essolliennes (habitants de SOland) ont mis en évidence des similitudes avec votre monde du dehors... Ce joli monde, propre, bien rangé, où tout est beau et harmonieux n'en cache pas moins, derrière ses apparences, des injustices, des inégalités, des travers qui se doivent d'être dénoncés!
Les dénoncer non seulement pour tenter de les combattre de ce coté-ci de l'écran, mais aussi parce qu'obtenir des avancées sur la condition des filles, sur la préservation de l'environnement, le pouvoir d'achat et les conditions de travail à SOland (pour ne citer que ceux-là) aura forcément un impact sur ces mêmes sujets dans votre grand monde du dehors!
Puis, raconter les belles rencontres que je fais chaque jour autour du square, dans le sable ou au bord du green rendra peut être certains d'entre vous finalement un peu plus optimiste sur la nature Essolienne comme sur la nature Humaine. C'est le moins que je puisse souhaiter à mes p'tites souris et mes p'tits lapins...
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mercredi 28 octobre 2009

Allons! Zenfans...


Allons ! Enfants de Solandie !
Le jour du test est arrivé !
Donne-nous beaucoup de Birdies,
Le driver et le gant sont levés ! (Bis)
Entendez-vous sur les fairways
Chanter ces jolis oiselets ?
Ils viennent se poser sur vos clubs
Corriger vos swings et votre square*

 
Aux balles, Solandiens !
Strokez hors du bunker !
Drivons, drivons !
Qu'un putt bien pur...
Sous l’par nous finirons !

 
*Position des pieds (parallèles à la ligne de vol).

 
Ben quoi ?
Vous ne pensez pas qu’il faudrait, à Soland aussi, un Hymne National ?
Vous ne pensez pas qu’il faudrait que chacun des Solandiens le chante au moins une fois par…semaine ?
Il faut que nous soyons fier de notre identité et que nous l’affirmions haut et fort, faudrait pas que des parasites extérieurs viennent dénaturer notre précieuse richesse intérieure construite de siècle en siècle,…heu…, d’année en…, depuis des semaines quoi !...

 
C’est vrai, imaginez que tout à coup tous les Tigerwoodiens (habitants de Tigerwoodland) décident de venir s’installer à Soland, avec toutes leurs guildes, caddies, matériel et habitudes de vie !?
Ou bien encore que des réfugiés de Wiiland (habitants de la Wii), forcément déçus de leur univers, viennent hanter notre square si propre et si agréable…on ne tarderait pas à voir apparaitre des tags et des détritus partout par terre, car c’est bien connu, ces gens-là vivent pas et mangent pas pareil que nous (pizzas, popcorns, hamburgers…) et laissent trainer leurs déchets là où ils consomment !
Alors, non ! Il ne faut pas laisser faire!
Nous devons contrôler tous ces nouveaux immigrants qui veulent venir nous envahir et nous prendre tous nos NG et XP que nous avons déjà bien du mal à gagner !

 
Je propose que nous réfléchissions dans le cadre d’un grand débat Solandien à ce que c’est que d’être Essolien, de là nous définiront les démarches à établir pour que de nouveaux habitants pénètrent chez nous, par exemple l’on pourrait :

 
  • analyser l’ADN de leur adresse IP et vérifier s’ils n’ont pas un passé douteux dans des contrées concurrentes,
  • vérifier qu’ils maitrisent bien le langage de Soland et qu’ils ne se comporteront pas en marginaux sur les chats,
  • contrôler qu’ils connaissent bien l’hymne national,
  • surveiller l’activité qu’ils auront sur les parcours, la vente aux enchères, s’ils consomment tout ce qu’il faut, qu’ils payent bien leur green fee, et que leurs gains ne seront pas envoyés hors de notre territoire pour soutenir on ne sait quels individus ou groupes terroristes,
  • faire des contrôles d’identité à chaque fois qu’ils croiseront un GM sur le square et les parcours,
  • les faire commencer à un level de -10 et HC + 38 pour mettre à l’épreuve leur volonté de bien s’intégrer chez nous, 
  • créer un personnage spécial à la peau verte afin que chacun d’entre-nous puissions les repérer de loin et pouvoir ainsi se méfier d’eux, au cas où ils voudraient abuser de notre confiance naturelle…

 
Voila, ce ne sont que quelques idées pour démarrer le débat qui va être très passionnant je suis sure, je suis certaine également que nous en sortirons tous grandis et confortés dans nos valeurs de générosité, d’assistance, de liberté et bien sur de fraternité…
Notre avenir est à ce prix si nous voulons rester une grande Nation respectée et reconnue en tant que modèle par toutes les autres !

Aux balles, Solandiens !...

 
 
 
 
 

mercredi 21 octobre 2009

Prends garde aux Jolis Coeurs!

Et voila, ça y est ! C’est le grand jour !

Cette date, c’est certain, restera gravée dans les annales de Soland France et même du Monde !
Aujourd’hui commence une nouvelle ère dans la vie de Shot Online et donc dans vos propres vies !
Aujourd’hui est un jour exceptionnel car aujourd’hui ... TSA TSA TSAAANN !!!
MA GUILDE EST NEE !

C’est pas fabuleux ça ? Hein ?

Bon…, j’entends encore des esprits mesquins dire :
« - des guildes, y en a des dizaines ! Pas une semaine sans une nouvelle ou une qui se dissout… »
Oui mais celle-là, elle est unique à plus d’un titre, puisque :

1. contrairement aux autres guildes elle a un joli nom : « Jolis Cœurs » !

2. elle n’est composée que de filles (sauf une exception éventuelle).

3. pas de prise de tête avec le niveau de ses membres et la recherche de progression rapide vers les niveaux supérieurs (jouer régulièrement quand même).

4. une guilde pour et par des filles qui veulent mettre un peu de folie et de second degré dans des parties trop souvent ennuyeuses encore.

5. être un groupe de proposition auprès des GM pour suggérer des manifestations et des améliorations (pas exclusivement pour les filles) dans ce joli monde de Soland.

6. c’est moi qui l’ai créée ! (bah, juste pour rire ! fallait bien que je le dise !...).


Voila que quelques points, sachant que l’essentiel de l’esprit d’une guilde ne se décrète pas à priori mais se défini avec les sensibilités de chacun(es) de ses membres.

Quelques valeurs de départ à partager tout de même :

  • Ne pas céder à la facilité de la vulgarité.
  • User d’humour et d’autodérision en toutes circonstances.
  • Abuser de son pouvoir de séduction pour « décoincer » des partenaires ou des adversaires sombrant dans l’ennui.
  • Aider et se faire aider de tous les joueurs à chaque fois que cela est possible.
  • Soigner son vocabulaire tout autant que son apparence physique – ce que l’on dit compte autant que ce que l’on montre.


Je n’en dis pas plus sinon je vais être à mon tour aussi ennuyeuse que certains…

Maintenant, lâchez-vous les filles, que vous veniez dans cette guilde ou pas, Soland est fait pour s’amuser, les hommes n’attendent que ça pour montrer qui ils sont au fond…

Déstabilisez-les, charmez-les, faites les rouler des mécaniques ou vous couvrir de compliments, ainsi vous pourrez mieux découvrir qu’elle belle âme et quel joli cœur se cache derrière le plus hideux des pseudonymes...

Visitez le forum de la guilde ici: 






dimanche 18 octobre 2009

Les mots me manquent


Je me disais qu’un jour il faudra que j’écrive un petit article qui puisse rendre hommage à tous les amis avec qui je passe le plus clair de mon temps à Soland. Un article qui rendrait compte, de la manière la plus juste qui soit, des sentiments que j’éprouve pour chacun d’eux et que je n’aurai jamais soupçonné ressentir lorsque j’ai vu le jour dans ce joli petit monde.

Vous savez, ce genre de texte au style ciselé, au vocabulaire imagé qui vous plonge dans des émotions plus vraies que d’ordinaire, qui vous comprime la poitrine, humecte votre iris, et, telle la brise du soir, soulève de son souffle léger votre duvet à fleur de peau jusqu’alors endormi.

J’aimerai qu’il puisse exprimer combien chaque instant passé à leur cotés, en leur compagnie, à jouer ou tout simplement à dialoguer, combien ces moments-là comptent pour moi. Il est des semaines où les heures, plus brèves qu’un soupir, ces heures ainsi partagées ont étés bien plus nombreuses et intenses que celles consacrées aux amis et à la famille du réel monde du dehors.

Comment pourrai-je y exprimer, et avec quels mots, le miraculeux paradoxe de ces rencontres inattendues ?
Je livre peu de choses de ma triste vie du dehors et seuls quelques détails de leurs quotidiens ont filtrés à travers l’écran. Malgré ce, la complicité qui nous lie va bien au-delà de celle que l’on a parfois du mal à entretenir avec des amis de longue date…

« Les vrais amis se comptent sur les doigts d’une main ».

S’il en était ainsi je n’aurai que quatre doigts !
Certes ma liste d’amis s’étoffe de jour en jour au gré de rencontre jubilatoires, de parties parfois délirantes avec des joueurs et joueuses comme je les aime : spontanés, délicats, hilarants et surtout : bon perdants ! Ou du moins qui me laissent volontiers gagner. Ces amis-là sont précieux, l’on se retrouve sur les mêmes envies de passer un bon moment de détente sans prise de tête sur les performances d’équipe ou les temps de jeu…
Mais qu’est-ce qui peux expliquer ce qui nous lie avec mon Barnissou chéri, mon Guigui adoré, mon Juju salvateur et mon très estimé Patounet ?
Tiens ! Il n’y a que des garçons parmi eux…

J’aime la hargne que mon ptit chéri de barnsss développe à chaque partie pour donner le meilleur de lui-même et cet orgueil qu’il a bien du mal à masquer lorsqu’il réussit des coups incroyables. J’aime aussi l’entendre rire de lui-même quand, comme souvent, il rate des putts de débutant !

Guigui ! La gentillesse faite joueur. Toujours le mot coquin qui vous fait rougir…sa discrétion n’a d’égale que sa parfaite disponibilité. Galant, serviable il est aussi un semi Pro extrêmement doué bien que parfois, distrait par on ne sait quoi, il est capable de vous expédier un par 3 sans difficultés en…6 coups voire plus !

Un malaise ? Une urgence ? Une défaillance vitale qui risque de vous fragiliser pour longtemps ? Pas de problème ! Vous appelez Juju et il accourt à votre secours ! Massage cardiaque, bouche à bouche ou simple cellule d’écoute psychologique, Juju vous apporte tout ça à lui tout seul ! Certes son expérience de pompier lui donne ces compétences acquises depuis de longues années mais cela n’est rien face à sa grande gentillesse et son irrésistible humour.

Et puis il y a Patrik, Pat, Patou, Patounet…je lui dois tout ou quasiment tout, même s’il n’aime pas que je le dise c’est pourtant la vérité. Le peu que je maitrise des aspects techniques d’un drive, de l’interprétation de la météo, de la qualité d’un club…et bien c’est de lui que je l’ai appris. Je faisais alors partie de sa guilde et c’est normal direz vous qu’il m’apprenne tout ça en qualité de Maitre de guilde des greens power, mais l’essentiel de ce qui nous lie va bien au-delà des ces considérations matérielles…comment peut on imaginer que l’on puisse se comprendre instantanément d’un seul regard, d’un silence, d’un signe à peine perceptible ? On ne compte plus les fois où l’on s’est surpris à penser ou ressentir les mêmes choses au même instant…
Sa fidélité à toute épreuve m’émeut d’autant plus que j’ai quitté sa guilde pour aller en créer une nouvelle, traitresse que je suis ! Et là encore sa contribution sera considérable en termes de moyens qu’il m’accorde, d’expérience qu’il partage, de temps qu’il y consacre (parfois au détriment de sa propre guilde) et surtout de toute son amitié qu’il me donne !

Alors, comment voulez vous que je puisse un jour exprimer tout ça au travers d’un article aussi bien écrit soit-il ? Les mots n’y laisseraient qu’un reflet bien terne et réducteur de ce que j’éprouve chaque jour auprès de ces amis, de mes amis…
Pourtant, je me dis souvent qu’un jour j’écrirai un petit article qui saura leur rendre hommage, un jour peut être…




samedi 10 octobre 2009

Un Ministre pour la Culture? ( à Soland )

Et si l’on parlait un peu culture ?


Ça y est, je vous entends tous entrain de penser : « ouah ! L’autre, elle va encore nous faire son intello à parler de pseudo philosophie, ou de la condition de la femme…non mais pour qui elle se prend à se croire le droit de pouvoir nous faire la leçon… », tout ça, tout ça !...

Mais n’empêche, c’est pas parce que l’on tape bêtement des heures durant chaque jour sur une p’tite baballe, même si c’est après des heures d’un boulot harassant, où l’on a sollicité le moindre de nos neurones pour résoudre des problèmes extrêmement complexes, que l’on doit se priver de quelques minutes de réflexion.

On a déjà parlé de tous les services et boutiques que l’on trouve sur le square, que l’on veuille soigner son look, changer son matériel, se restaurer, faire des affaires, rejoindre des groupes de joueurs dans des guildes…mais pour celui ou celle qui souhaite un minimum se cultiver, où aller ?

« - ce n’est pas le but du monde de SO ! », vous allez me répondre et je le sais.

Mais alors pourquoi ce livre sur le square ? Vous l’avez tous vu, même sans y prêter attention, mais il y est, il est là, posé sur un muret à la portée de tous, tout prés des bancs où en permanence des joueurs sont assis et patientent tranquillement en dialoguant avec leurs voisins.

Depuis que je fréquente le square, il n’a pas bougé d’un millimètre, personne ne l’a emprunté ne serait-ce que quelques minutes… amusez-vous à laisser trainer un sac de balles quelques instants, pas le temps de vous retourner qu’il disparaît ; là, ce livre : aucun danger, revenez dans 6 mois, dans un an: idem !

Faites passer la rumeur qu’il contient le secret pour tripler ses XP sans devoir débourser le moindre NG et vous verrez qu’ils se jetteront tous dans sa lecture assidue…

Pourtant, la lecture d’un ouvrage quel qu’il soit (ou presque) ne peut qu’enrichir son lecteur. Ça me désole un peu tout de même de vivre dans un monde où la culture tienne si peu de place, ne favorisant que la compétition, l’apparence extérieure et la réalisation individuelle par l’appât du gain.

Figurez-vous que l’autre jour, durant une partie de golf (original ça !) avec des adversaires de hasard, ceux-ci faisaient des allusions à un de mes posts où il était fait référence à Sisyphe et son rocher qu’il devait hisser en haut de la colline. Ne m’ont-ils pas demandé de quelle équipe de foot Sisyphe était le joueur ?!!! Véridique ! J’ai hésité quelques secondes, puis leur ai répondu qu’il était finaliste à l’Euro 2004 avec l’équipe grecque ! Ils semblaient satisfaits de cette précision…

Alors là, ne me faites pas dire ce que je ne dirai pas : on peu aimer le foot (ce n’est pas mon cas, certes !), en être passionné et ne pas être un ignare inculte ! Si ! ça arrive des fois ! La preuve : mon Barnissou chéri, lui, il est un fanatique de l’OM et il sait qu’il n’y a pas de Sisyphe dans l’équipe grecque !



Je ne veux pas dire non plus qu’il faille tout savoir sur tout pour vivre sereine et équilibrée, loin de là ! Je passe des moments exceptionnels au contact de tout type de joueurs, et moi-même je suis loin d’être une lumière et une référence en terme de culture générale.

La Connaissance avec un grand C, ça m’a rarement déclenché un fou rire lors d’une partie.

Même si je m’amusais à réciter l’Albatros (poème de Charles Baudelaire) sur un PAR 5 de Gladheim, je ne suis pas sure que ça laisserait un souvenir plaisant à mes adversaires…



Voilà, c’était juste une petite réflexion comme ça en passant, ça serait bien qu’un peu plus de place soit accordée à la culture à Soland, ça ne coute rien et ça peut doubler voire tripler vos points d’expérience de vie, certes ce ne sont pas des XP qui accéléreront votre passage au level supérieur, mais qui élèveront notre niveau à tous !






Je peux pas m’empêcher de vous faire part de ce poème :


L’albatros


Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.


Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!


Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

Charles Baudelaire

mardi 6 octobre 2009

Happy birdie to you !



Quelle semaine de folie !

« Viens jouer, gagner et faire la fête avec nous ! » disaient les affiches…

On a gagné, un peu ; joué, beaucoup ; fait la fête, à la folie !... heu…pas du tout en fait !

Où l’aurait-on fait cette fête ? Il n’y a même pas un club house digne de ce nom où l’on pourrait boire un p’tit verre après ces défis « de folie » et où l’on pourrait se détendre les jambes sur le dance floor…

En guise de fête j’ai plutôt vu quelques mécontents sur le square et sur le forum qui devaient s’imaginer que les animations allaient changer leur vie.

Quant à moi, je suis bien contente que ce soit fini ! Il est temps de revenir à ces soirées tranquilles et sympathiques avec des amis disponibles pour jouer et s’amuser simplement.

Assez ! de ces obsédés de la boi-boite, qui de toute façon n’ont révélées que des surprises forcément décevantes.

Je n’oublierai pas de sitôt cette soirée du mardi où, par dizaines, ils espéraient défier un GM pendant des heures.

Combien d’amis ont ainsi refusé mes sollicitations pour une partie, de peur de rater la possibilité d’un défi !

Ils en ont perdu du temps, des XP et des NG pour finalement avoir une faible chance de gagner un item qu’ils avaient déjà surement.

Et puis il y a eu mercredi avec ses triples XP ! Une très bonne idée au départ (j’ai quasiment progressé de 2 lv !) mais quel stress ! Le paroxysme à été atteint lors d’une partie où je faisais équipe avec Patounet, avec des adversaires les yeux rivés sur le chrono !

Moi, quand je joue, je prends le temps de considérer tous les éléments afin de réaliser le coup le plus harmonieux possible.

Peu importe qu’il rentre ou pas en -2, -1 ou dans le PAR, il faut qu’il soit harmonieux, voire unique.

Et cette partie-là, dés mon premier drive, la balle va se percher au sommet d’un cactus ! C’est pas unique ça ? C’est pas un moment exceptionnel que l’on ne vit qu’une fois ? Tellement incroyable que j’ai pris une photo pour vous le prouver (s’il en était besoin).





Pat empêtré dans une situation qui ne manque pas de piquants 

Ainsi, à la fin du premier trou on avait déjà 4 points de retard. Une grosse défaillance de mon coéquipier au trou suivant et nous voila à -7 !

Il nous restait donc 7 trous pour rattraper notre retard, tel était notre défi avec Patou.

Donc pour cela il a fallut que je redouble de concentration, que je considère à chaque instant la force, le sens du vent, la température, l’humidité, la hauteur du gazon, la granulométrie du sable et, surtout, le chant des oiseaux…

Et oui, le chant des oiseaux ! Personne ne prend en compte les oiseaux, pourtant si votre swing ne s’inscrit pas en complète harmonie avec la mélodie, peu importe que vous visiez juste le zéro, votre coup n’aura pas atteint son entière plénitude même si vous réalisez un albatros !

Allez expliquer ça à ces adversaires (dont je tairai les noms pour ne pas leur porter préjudice) qui ne pensaient qu’a additionner les parties avec des coups joués en moins de 10 secondes, tout ça pour faire un maximum de parties, de cumuler des XP, des NG, blablabla, blablabla…

Bon, je veux bien comprendre qu’entendre le tic tac du compte à rebours à chacun de mes coups pouvait les agacer quelque peu. Mais ils pouvaient profiter de ce temps-là pour me dire de jolies choses par exemple ! M’encourager, me complimenter ! Patou il faisait ça, lui ! Il a même pris ma défense face à leurs attaques exaspérées.

N’empêche que l’on a terminé à égalité !... ou presque, je sais plus ; ce qui est sûr, comme le dit si bien Patounet, c’est que, dans l’esprit, c’est nous qui avions gagné la partie.

Enfin, cela pour dire que ça été MA fête plutôt que LA fête !

Ça promet pour le deuxième anniversaire.

Moi je propose aux organisateurs qu’au lieu de donner des boites surprises, des XP doubles ou triples, ils favorisent les liens et la solidarité entre joueurs. Toute l’année on rivalise entre nous, une semaine de trêve ferait le plus grand bien !

Ils pourraient récompenser les joueurs qui utilisent le plus le chat à des fins pacifiques, d’aide, de solidarité et… de poésie !

Des primes pourraient être attribuées, par exemple, en fonction de l’utilisation de mots clefs secrets à découvrir et à connotation amicale et poétique…

Qu’en pensez-vous ?

Vivement l’année prochaine…








dimanche 27 septembre 2009

Pink Panthers


Là ça commence vraiment à être désagréable !




On passe des heures et des jours à se perfectionner, à peaufiner son swing, on apprend à lire le relief des greens, à doser ses coups, on choisi du nouveau matériel, de nouvelles tenues et on monte au niveau supérieur. Des fois on réussit des coups sublimes qui nous font exploser de joie, on se sent vraiment géniaux même que tous les superlatifs n’y suffiraient pas.

Mais quand même ! Je ne veux pas croire que tous les résidents de Soland ne vivent que pour ça !? Pourtant nombreux sont ceux qui jouent chaque balle comme si leur honneur était en jeu, et si par malheur vous faites équipe avec eux et que vous êtes d’humeur à plaisanter et ironiser sur le put à 0,7 yard que vous venez de louper, le lourd silence qui s’en suit vous glace le sang à vous en faire claquer des dents même sous un soleil de plomb…

Du coup vous vous concentrez histoire de vous rattraper sur le drive suivant et là, patatra ! Crispée vous ratez le zéro et la balle zigzague à 2 ou 3 yards devant vous. Etrangement vous vous attendez alors à entendre les rires en boite comme dans les mauvaises sitcoms télévisées… mais rien ! Même pas un petit mot de soutien, de réconfort, pour reprendre confiance en vous… vous avez beau expliquer qu'à la partie précédente vous avez fait eagle à ce même trou, votre partenaire n’esquisse même pas un signe de dédain ! Pour sûr, il vient de vous abandonner lâchement dans votre désarroi et vous laisser seule face à l’équipe adverse qui affiche au moins dix niveaux de plus que vous et un HC à – 32 !

Malgré la bienveillance de vos adversaires (ils savent bien qu’ils vont vous manger toute crue) vous vous sentez terriblement humiliée, rabaissée, amoindrie, diminuée, avilie, (je continue?), dévalorisée, affligée, accablée, vidée, anéantie, consternée, (encore ?),…



Une fois la colère passée, vous vous demandez ce qui peut bien motiver ce **n de joueur à vouloir faire équipe le temps d’une partie et qu’il vous lâche, alors qu’il était avec une séduisante partenaire, pleine d’humour et d’esprit, animée d’un vif sens de la solidarité et même plus si affinité ! (on se calme là ! c’est pour rire !)

Comment peut-il ne pas avoir compris que l’intérêt de ce monde c’est justement ce temps passé à rencontrer des partenaires d’un match, d’un jour ou d’une vie, à se soutenir coute que coute devant les aléas qui se présentent à vous ; l’on sait bien, nous tous, qu’une partie n’est jamais gagnée tant que la dernière balle n’est pas rentrée dans le dernier trou !

Et quel intérêt s’il l’on gagnait chaque match ? De toute façon on trouvera toujours plus fort que soi même lorsque l’on s’appelle Tatania33 avec un lv de 80, il suffirait alors d’aller sur les serveurs US pour le constater…



Imaginez simplement que vos partenaires sont des gens exceptionnel (la preuve : ils jouent avec vous !), prenez un peu de temps pour les connaître et mettez un peu de légèreté dans ces parties parfois lourdingues bon sang ! On est là pour se distraire pas pour revivre le stress d’un travail avilissant.



Cela me donne envie de créer une guilde de filles, exclusivement, qui se retrouveraient dans cette volonté de décoincer un peu tous ces machos testostéronés qui transformeraient le plus ludique des jeux en concours de biscottos hypertrophiés. J’espère que dans quelques jours cela sera chose faite. Peu importera le niveau, le HC, le classement interguilde,… seule comptera l’idée de vouloir faire de chaque partie un moment unique et inoubliable pour tous, quel qu’en soit le résultat.



Je sais que cela est possible tant ces derniers jours j’ai vécu des heures entières de pur bonheur avec barnsss, mon ptit chéri certes, et aussi avec guigui, juju, god, pour les plus fidéles, et de nombreuses autres rencontres au fil du hasard.



Et puis il y a aussi ces belles âmes qui donnent un relief particulier aux paysages, aussi plats que soient nos écrans d’ordinateurs, et font que chaque minute partagée, même pendant de longs drives silencieux, vous font sentir unique et précieuse malgré le lien fragile du faible signal wifi qui nous relie…

Ces âmes sont rares ! J’en ai rencontré une à Soland, et chaque minute passée loin des greens en sont autant de perdues à de futiles occupations… je m’en vais à nouveau à la recherche de mon Patounet adoré !








dimanche 20 septembre 2009

Carpe diem



Bon, l’idée ce n’est pas de se prendre la tête pour le simple plaisir de se faire du mal à réfléchir - si ! Moi ça me fait mal quand je réfléchi, comme quand je fais un footing après plusieurs semaines sans courir, le lendemain j’ai tout les muscles endoloris, je peux à peine descendre des marches ; réfléchir, c’est pareil, dés le lendemain matin je suis crevée et ne suis plus bonne qu’à trainer devant TF1 un coca à la main…

Cela n’empêche pas que des fois il faut se faire violence et outrepasser les capacités de la blonde qui est en nous (ou du blond pour les hommes !) – ceci dit, je n’ai rien contre les blondes en étant moi-même une (selon les jours), mais on parle ici de « blonde » en tant que « concept », c’est-à-dire cette partie de nous même qui ne demande qu’à rester à la surface des choses, de ne surtout pas essayer de comprendre quoi que ce soit, profiter simplement du temps qui s’écoule sans se rendre même compte qu’il passe et nous emporte inexorablement avec lui vers les…, vers le…, …, vers quoi exactement ? Ah ! Vous voyez ! Vous aussi vous commencez à réfléchir et à vous poser ces questions qui rendent tout drôle…

Les jours passent, on enfile les trous, on enchaine les parcours, on gagne des tournois (enfin, moi pas trop !), on change de tenue (très souvent par contre, ça me console de mes défaites…) on passe aux niveaux supérieurs et on en est très content(e)… et pour quoi faire ? Hein ?

Et bien, pour progresser, pour s’amuser, pour gagner des NG, changer son matériel pour du plus performant, se mesurer à de nouveaux concurrents, avoir de nouveaux amis, faire progresser sa guilde, faire des affaires aux enchères (je sais toujours pas comment !), améliorer son HC, et puis…, et puis quoi ?

Voila ! On y est !

ET PUIS QUOI ?

Vous savez vous ? Vous avez une idée ?

J’attends…

J’en ai passé des minutes à y réfléchir à ça, assise sur un banc du square en guettant que ma jauge de fatigue vire au jaune, impatiente qu’elle disparaisse pour vite courir (toujours courir) vers le couloir spatio-temporel qui me téléportera dans la spirale infernale de nos tristes vies d’Essolien(ne), contraints que nous sommes tous – tel Sisyphe tentant de hisser en vain son rocher au sommet de la colline – de sans cesse créer son espace, driver, putter, réparer – créer, driver…

Aidez-moi !

Réfléchissez à tout ça vous aussi lorsque vous serez sur un banc, non seulement ça vous donnera l’air plus intelligent mais en plus le temps passera un peu plus vite, et si vous trouvez alors un sens à tout ça, laissez moi un commentaire ici même. Moi, je vais me coucher maintenant, demain la journée va être longue : téléshopping, secret story, les feux de l’amour, la roue de la fortune, histoires naturelles…




mardi 15 septembre 2009

Rendez-vous au bac à sable...


Ces quelques jours loin de notre petit monde m’ont étés bien douloureux.
Me sentir loin de vous mes p’tits chéris, de votre présence, de votre humour, de votre gentillesse à mon égard, tout cela m’a fait ressentir une peine sans nom où chaque journée semblait ne jamais s’achever…
J’en arrivais même à regretter toutes ces discussions ineptes entre Guigui et barnsss sur les qualités intrinsèques de telle série de clubs comparées à d’autres, chacune ayant des noms imprononçables ! Ainsi que leurs réactions admiratives réciproques quant à leurs performances et leurs statistiques en temps réel. Et ça compare leur taux de G.I.R, leur drive maxi, leur H.C. sur tel ou tel parcours, je vous passe tous les détails…
Je ne sais par quelle association d’idées tout cela m’a rappelé quelques vagues souvenirs de bribes de dialogues entendus autour de bac de sables, non pas sur des parcours de golf mais dans des cours de récréations… de maternelles !
Qui n’a jamais été témoin ou coupable de telles conversations, lorsque nous étions petits enfants, où il était question du nombre considérable de billes acquises avec une incomparable bravoure, de « bâtons » plus ou moins long ou plus ou moins dur ainsi que des distances auxquelles certains étaient capables de faire pipi avec. Des démonstrations pouvaient parfois être réalisées si cela était nécessaire, surtout si l’une d’entre nous se risquait à mettre en doute de prétendues performances quasi inhumaines. Qui d’entre nous, les filles, ne s’est jamais alors retrouvée désignée juge arbitre pour départager deux prétendants à l’égo surdimensionné au titre suprême?
Fluctuant alors entre curiosité, excitation, effroi et cet indescriptible sentiment de puissance et d’influence sur les garçons, qui perdure encore bien des années plus tard, nous nous sentions même pas honteuses de provoquer ces situations ridicules.

Soland n’est-il pas à l’image de ces temps et de ces lieux anciens dans nos souvenirs, où les clubs sont de parfaits substituts à l’appendice masculin, les drives comparables aux mini-jets maladroits des garçons arc-boutés en avant avec leurs culottes courtes sur les chevilles,…
Et à quel plaisir pourrait-on apparenter celui qu’est ressenti lorsque la petite balle blanche pénètre dans le petit trou bordé de gazon ?
Je ne verrai plus jamais du même œil mes p’tits lapins maintenant ! Comment ne pas les imaginer comme quand ils avaient 5 ou 6 ans en train de se disputer l’attention exclusive de la mignonne tant convoitée ?
La vie à SOland semble en fait tout aussi désuète que celle du grand monde, guidée par des pulsions archaïques et où l’échelle des valeurs entre les habitants se réfère à des compétences biens peu significatives, là où il s’agirait plutôt de développer des solidarités et permettre à chacun de postuler au bonheur…
Mais l’espoir réside tout de même dans cette capacité qui subsiste, malgré tout, dans chacune et chacun d’entre nous à faire revivre le petit enfant qui hante notre for intérieur et qui se tient toujours prêt à faire ressurgir son innocente malice.
Tant qu’il vivra en nous, le grand jeu de la vie subsistera.

La maturité de l'homme, c'est quand il a retrouvé le sérieux qu'il avait au jeu quand il était enfant.
Nietzsche


 

mercredi 9 septembre 2009

Un peu d’amour dans ce monde de brutes…

Je souhaiterai réagir un peu plus sérieusement sur des allusions, des commentaires, que je perçois de-ci delà sur certains de mes posts,  le forum de S.O.,  les fairways et qui peuvent être taxés de « pro-féministes » !
Pourquoi pro ?
Rechercher un peu plus de justice ne veut pas dire obtenir des privilèges particuliers. Au même titre que défendre la cause des enfants, par exemple, ce n’est pas faire du « pro enfantisme », celle des animaux du « pro animalisme », celle des sans logis du « pro sdfisme » !
Loubna Ahmed al-Hussein, femme Soudanaise, à risqué 40 coups de fouet pour avoir porté un pantalon et finalement n’a été condamnée « qu’à » un mois de prison!
Dans d’autres régions du monde les femmes sont condamnées quotidiennement à sortir en burka dans la rue pour ne pas provoquer les basses pulsions instinctives des mâles qui ne sauraient pas se maîtriser à la vue d’un visage, d’un bras ou d’une jambe dénudée !
Des burkinis sont maintenant disponibles pour permettre des bains de mer ou à la piscine… c’est déjà bien que ces femmes puissent profiter du plaisir de l’eau, faudrait pas qu’elles exagèrent et en demandent trop non plus!
Mais vous vous dites que cela se passe loin de notre petit monde de SOland, dans d’autres cultures, d’autres pays…
Regardez un peu ce qu’il se passe dans vos quartiers, collèges et lycées. Auprès des hommes politiques et la place qu’ils donnent aux femmes dans leurs formations  et à l’Assemblée. Dans ces grandes entreprises qui ne sont dirigées que par une infime proportion de femmes présentes dans les équipes de cadre et qui, de plus, perçoivent un salaire inférieur à compétences égales !
Le port du pantalon, quant à lui, ne s’est démocratisé que depuis une quarantaine d’année en France.
Dénoncer cela ce n’est pas faire du pro féminisme ! Bien au contraire !
Quand une société évolue en réduisant ses inégalités arbitraires avec toute une composante de sa population, en l’occurrence les femmes, c’est tout le monde, les hommes y compris, qui en tirent profit.
Cautionner que des catégories d’individus soient marginalisés comme le sont aussi les handicapés, les sans emplois, les sans logis, les seniors…c’est non seulement laisser cette société se développer uniquement sur des valeurs de rentabilité, d’utilité à la création de richesses boursières qui ne profiteront qu’à certains privilégiés, mais aussi risquer que chacun d’entre nous soit tôt ou tard enfermé dans l’une de ces mêmes catégories !
Si ça c’est être pro féministe, alors tout le monde devrait l’être ! Faites évoluer la condition des femmes, à SOland comme au dehors, et c’est toute l’humanité qui progressera…

La femme est l’avenir de l’homme ! Louis Aragon.

 

dimanche 6 septembre 2009

Res Publica!

Avez-vous remarqué l’importance de l’argent à SOLand ?
A moins de rester assis sur son banc à longueur de journée, il ne se passe rien sans que vous ayez à payer ou à être payé. Aux enchères, en boutique, aux casiers, pour jouer, pour faire des échanges… aucun acte gratuit !
Entretenir un complexe avec tous ces terrains de golf, ces fonds de commerces et son personnel doit en effet représenter un budget conséquent !
Mais où sont et qui sont ceux qui décident des services qui sont proposés et les prix qu’ils couteront ?
N’y aurait-il pas besoin, à SOland, d’un peu plus de transparence et de démocratie ?
Une société progressiste ne se doit-elle pas d’inclure ses citoyens dans chaque processus de décision qui les concerne ?
Nous consommons à longueur de journée, nous jouons pendant des heures, l’esprit focalisé sur la jauge, occupé à viser le 0%. Et pendant ce temps des choix primordiaux, qui affecterons notre avenir, se font sans savoir par qui ni où et surtout sans que l’on tienne compte éventuellement de notre avis !
Rien qu’un exemple : qui peut me dire s’il sait d’où viennent et comment sont fabriqués les produits que nous achetons ? Les boissons, les balles, les clubs, les vêtements… seraient-ils importés de Chine et fabriqués par de jeunes enfants surexploités et dans des conditions de travail moyenâgeuses ?
Oui ? Non ? Comment savoir ? Comment en être certain ?
Et puis la gestion de l’eau et de l’énergie ! Est-ce fait de la manière la plus rationnelle et économe ?
Je n’ai vu aucune éolienne ni panneau photovoltaïque pour l’instant, et pourtant ce n’est pas la place qui manque ni le soleil et le vent d’ailleurs !

  • Va t’on devoir payer une taxe « Carbonne » parce que les décideurs occultes n’auront pas fait le nécessaire ?
  • Récupère-t-on l’eau de pluie ?
  • Comment sont arrosés les fairways et les greens ? 
  • Les engrais sont-ils bien biodégradables ?
Voila bien des questions que nous devrions tous, habitants de SOland, nous poser et traiter en citoyen responsable.
Cessons d’être traités comme de vulgaires avatars manipulés tel des marionnettes !
Réagissons ! Sans nous ce monde n’aurait aucune valeur et nos dirigeants invisibles n’y survivraient pas longtemps.
Faisons entendre nos voix et que notre condition d’Essolien(ne) évolue pour plus de considération et de respect !

NOUS sommes SOland !


jeudi 3 septembre 2009

Des nuits plus belles que le jour

Voila deux soirées consécutives que je passe avec mes deux fidèles chéris, barnsss et Guiguiczo, ainsi que des coéquipier(e)s de passage non moins adorables (une belle pensée pour jurassien21 et smoky).
Ce doit être difficilement imaginable pour ceux qui ne vivent pas à SOland, de penser que certaines parties de golf peuvent provoquer des fou-rires irrépressibles ! On s’attendrait naturellement à énormément de sérieux, de concentration, de rigueur, de silence, voire d’auto-contemplation dans la recherche de la réalisation gestuelle du swing parfait. Or, les arènes de Rufus résonnent encore de nos éclats de rires, de nos cris, des gloussements complices lors des coups lamentablement ratés du partenaire se concluant souvent sur un quadruple bogey (si ! si ! même pour Guiguiczo – niveau 54 / HC -20 !). Le vent n’a pas encore effacé les empreintes laissées lorsque nous nous roulions par terre à la limite de l’hypoxie due aux spasmes abdominaux incontrôlés ! Nous en pleurions littéralement dans nos culottes !
ici Guiguiczo tentant un swing qui finira dans la mare!
Des moments comme ceux-là, il n’y en a pas souvent à SOland comme ailleurs. Des matchs avec des adversaires qui se prennent au sérieux, comme si leur égo, amour propre ou réputation risquaient d’être irrémédiablement dépréciés, sont malgré tout courants.
Mais des fois, en insistant, en chatouillant, on réussi à détendre quelque peu l’atmosphère parfois glaciale même si l’on se trouve à Volcano…
Que deviendrait SOland si nous nous laissions emporter par la gravité des dramatiques conséquences sur sa fiche de score, d’une balle percutant un palmier en plein drive ( ça m’est arrivé deux fois !) ou terminant docilement sa course dans le bassin du bord de green ?…
Et si nos discussions se limitaient aux inesthétiques raccourcis de langage : « bj, bvo, dmg, mci, pg… » ?
Nos journées sont trop courtes, même si le soleil ne se couche jamais à SOland (faudra qu’on en parle de ça un jour !), pour que trop de temps soit perdu à autre chose qu’à rire de soi et plaisanter avec ses amis, qu’ils soient des amis d’un match ou pour la vie.
« Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur », disait Albert Camus.

mardi 1 septembre 2009

L’insoutenable ingratitude de l’être.


Ce week-end dernier je l’ai passé avec mon barnissou chéri.
Depuis longtemps je n’avais été aussi heureuse. Des heures et des heures durant, nous avons arpenté bien des fairways, contourné des bunkers, caressé sensuellement les hautes herbes, et même parfois, disparu derrière des bosquets touffus…
Complices, comme si nous nous étions toujours connus ; il suffisait d’un geste, d’un signe, d’un mot pour que nos sens s’éveillent de nouveau et ressentir parfaitement la même émotion l’un comme l’autre. LE Bonheur !
Même lorsque nous disputions des tournois, que l’on ait étés adversaires ou co-équipiers, nous étions transportés par la douce ivresse de la symbiose réciproque de nos sentiments…
Lorsque l’un faiblissait, l’autre le soutenait, l’encourageait. Transcendant ainsi tous les obstacles, toutes les épreuves, nous survolions littéralement les parcours sous le regard ébahis des autres joueurs et des spectateurs présents.

Puis, après dimanche est venu lundi.

Encore anesthésiée par toute cette ivresse, c’est avec une impatience certaine que je me suis apprêtée à m’éveiller de nouveau dans le joli monde de SOland pour y retrouver celui qui était devenu l’Unique pour moi. Lui pour moi, comme moi pour lui!
Du moins c’est ce que je pensais…

Un rapide tour d’horizon au square m’a suffit pour constater son absence ; la salle des enchères, les parties en cours… mais où pouvait-il donc être ?...
J’acceptais sans conviction d’un ami de passage de disputer un mini tournoi, que faire de mieux en attendant ?...
Dés le premier trou, un messager m’annonça sa venue, affairée que j’étais à me dépêtrer maladroitement d’un abysse de sable. Mon cœur s’emballant de fait, cela m’aida guerre et quelques « dmg ! » plus tard je ne pu que faire le constat qu’il ne s’était toujours pas soucié de ma détresse dont il ne se doutait point d’ailleurs !
Les trous défilaient et pas de barnsss à l’horizon… risquait pas ! Monsieur s’était engagé sur un tournoi diamétralement opposé au parcours sur lequel je sombrais.

Les échanges à distance avec le messager vert, réduisirent mes illusions de la veille à quelque chose de pas plus grand que mes jupes :
- « oh ! Pardon, j’avais pas vu que tu étais là ! » (j’ai corrigé les fautes d’orthographe pour faciliter la compréhension).
PAS VU que j’étais là ?! Il n’avait pas regardé, pas cherché, pas souhaité et espéré que je sois là, oui !
Ses minauderies, excuses répétées, ses « ça n’arrivera plus ! », n’y firent rien ! Je ne lui parlerai plus d’un bon moment, jusqu'à ce qu’il comprenne, se rende compte, qu’il réalise… et en fait j’ai réalisé que c’était peut être ce qu’il voulait : que je me taise !!!

J’ai mesuré alors combien les hommes de SOland pouvaient être loin des attentes légitimes de nous les femmes. Là où nous cherchons cette sensation de complétude parfaite de deux âmes liées, ils ne nous voient que comme des faire-valoir qui viendraient compléter leur tableau de statistiques pour s’enorgueillir face à leurs amis comme d’un drive à 669 yards !
Mais ça ne se passera pas ainsi ! S’ils veulent nous mériter il faut que chaque jour, à chaque instant ils nous démontrent qu’ils nous désirent bien plus que d’atteindre le niveau 100 ! Sans quoi ils redescendraient directement au niveau 1 !

Que ce soit à SOland ou du coté du grand monde, c’est la moindre des choses que nous, les filles, devons exiger d’eux.

Il est rentré seul.


lundi 31 août 2009

A cause des garçons!

Lors d'une partie ce week-end avec mon p'tit barnsss et mon adorable Guiguiczo, une question m’est venue qui m’a faite réfléchir... (Ben voui ! je réfléchi !) Pourquoi à SOland tout est axé sur les résultats obtenus sur les parcours ?

N’est-ce pas une façon d’avantager les garçons ?
Les mecs, eux, peuvent facilement investir dans du matériel performant et, du coup, ils progressent plus vite. Comme ils se moquent de leur look, de leurs cheveux, qu’ils ne se changent jamais, il suffit qu’ils s’assoient 10 minutes sur un banc et hop ! Ils repartent directement sur une autre partie sans passer du temps comme nous, à la boutique revoir la collection et acheter la mini jupe repérée la fois d’avant.
Ils ne cherchent pas le meilleur compromis dans leur tenue en fonction de la météo, à assortir les hauts avec les bas et la coiffure : tout ça nous laisse moins de temps pour cumuler l’expérience et gagner des NG, ces NG que l’on est, en plus, obligées de dépenser en nouvelles tenues !

Moi je dis qu’il faut plus de Justice ! Et justice ce n’est pas (forcément) égalité !

Donc je propose que :
  • les filles aient un taux de progression plus rapide de l’expérience et des gains pour compenser ce temps « perdu »! (10 à 20% supérieur). Ca en attirera peut être plus déjà !
  • des habits moins chers que ceux des garçons .
  • des jours de soldes comme partout ! 1 jour au hasard chaque semaine par exemple, ou quelques articles en promotion en permanence…
  • renouveler les collections régulièrement et faire appel à des stylistes un peu plus audacieux ! il n’y a aucune mini jupe en cuir !
  • pendant que l’on y est : faire des cabines d’essayage ! où l’on a vu que l’on se déshabillait dans la rue sous le regard des passants !
  • permettre que l’on puisse passer en un clic d’une tenue à porter pendant les parties et une pour trainer dans le square ! essayez d’avoir une discussion sympa avec des amis après avoir passé une heure à Rufus toute transpirante !
  • Fricka ! la pauvre ! jamais elle ne se repose ! elle n’a même pas le temps de se changer d’un jour à l’autre, ça ne donne ni l’exemple ni une bonne image pour quelqu’un qui vous vend des fringues… c’est pas Essolien de la faire travailler 24 h / 24h, et puis elle a toujours ce «truc» qui la gêne à sa chaussure droite qu’elle n’arrive pas à s’enlever ! qu’ils fassent quelque chose ! aidez-la!
  • Permettre aux filles (et pourquoi pas aux garçons ?) de gagner des NG et de l’expérience en participant à des concours de mode, par exemple, pourquoi que des concours de golf ?

Voilà, ce ne sont que quelques idées, il y en a d’autres surement, laissez moi des commentaires si vous en avez, on les fera connaître au Grand Maître de SOland
Ensemble on peut faire tomber des remparts et faire progresser notre petite planète !

dimanche 30 août 2009

La vie est un miracle!

Ce sont les premiers jours de la vie d’un être, dit-on, qui conditionnent l’essentiel de ce que seront ses longues années d’existence.
Ces dix premiers jours auront étés riches d’enseignements, difficile d’apprendre la vie à SOland ! Beaucoup d’échecs, de doutes, de détresse aussi…puis vient toujours le moment où l’on trouve une piste, une voie, des voix…qui vous guident, vous prennent par la main vers l’issue salutaire aussi minuscule qu’un trou de souris, qu’un hole de green…
Et puis il faut apprendre à parler le Essolien - l’écrire plutôt – malheur à ceux et celles qui ne maitrisent pas les sens profonds des « bj, dmg, bvo, ^^, oink, mci, pg, lol, mdr… » et qui ne sont pas sensible à la poésie des doux noms des indigènes, en vrac : barnsss (mon chéri des greens!), smoky, stephqdr, mocter23, Tsubasaki, Celphésore, Guiguiczo (une perle !), tigerstef, isto, liv, tania56, TITIA, mcilroy…
Beaucoup d’entre eux coexistent dans des sortes de sectes qu’ils appellent « guilde », mais on reviendra là-dessus un autre jour.

Puis il faut s’accoutumer à sa condition, assumer ses origines, ainsi, lorsque l’on est issue d’une Shaoring comme moi, on a quelques atouts mais surtout beaucoup d’handicaps ! (tiens, « handicap » ! que ce mot-là à la bouche). Le genre féminin est, ici dedans, bien mal représenté (20 à 30% des êtres) et rien n’est fait pour le soutenir, le valoriser, le respecter !
On reparlera de ça aussi ces prochains jours, car s’il est une priorité à traiter dans le doux monde de SOland c’est bien celle de la condition des filles…

Longtemps, je me suis couchée de bonne heure. Jusqu'à ce que je rencontre Barnsss. Grand, beau, fort, sa sensibilité n’ayant d’égal que sa générosité. J’ai été sensible à son sens de l’humour et de l’autodérision ; toujours disponible, il m’a donné le gout de me battre et de me dépasser dans les moments où j’étais le plus fragile, prête à quitter ce petit monde de SOland dénué de sens. Dés que j’apparaissais, je cherchais sa présence, je le retrouvais où qu’il soit pour arpenter les plus vert des prés ou les plus chaud des déserts. Au pied des pyramides j’ai senti son haleine fraiche, son torse solide contre mon dos me rassurait lorsqu’il me faisait travailler mon swing. J’ai bien senti aussi en lui ce trouble diffus qui vous envahi malgré vous et qui vous enivre encore bien des heures après…
C’est mon « chéri des greens », comme j’aime le nommer. Et quoi qu’il arrive maintenant on est unis pour toujours.


barnsss en plein swing:


Dans la vie de SOland il y a des étapes qui vous changent à jamais lorsque vous les dépassez. Hier, j’ai passé un premier cap qui m’a propulsée dans le monde des « amateurs ». Nouveau statut, nouvelles exigences, plus fortes compétences. Si vous n’y êtes pas préparée c’est un véritable traumatisme que vous éprouvez.
La chance, du moins je le crois, m’a présenté à un être adorable qui a su redoubler de patience et de prévenance pour m’aider à affronter les défis qui se profilent dans les méandres secrets de SOland.
Il m’a initié aux subtilités des effets de rebonds, aux stratégies des parcours, il m’a valorisé et rendu l’espoir malgré l’immensité du chemin restant à parcourir. Et, sans aucune autre contre partie, il m’a donné les couteux outils indispensables pour atteindre l’étape suivante que j’imaginais jusqu’alors inaccessible. Cette spontanéité dans le don gratuit de soi, même si je suis née de la dernière pluie, je sais qu’elle est d’une extrême rareté, ici dedans comme au dehors, et que maintenant je me dois d’en être digne.
Guiguiczo. Il s’appelle Guiguiczo. Vous le croiserez surement du coté des arènes de Rufus et dans ces autres territoires dont on n’ose même pas prononcer le nom tant ils sont terrifiants. Sachez, lorsque vous partagerez son espace, que vous côtoyez un être non seulement doué mais génialement gentil et au grand cœur.
Je n’ai de hâte aujourd’hui que de m’éveiller, encore et encore, auprès de tout ce petit monde qui maintenant est aussi un peu le mien.