Ce week-end dernier je l’ai passé avec mon barnissou chéri.
Depuis longtemps je n’avais été aussi heureuse. Des heures et des heures durant, nous avons arpenté bien des fairways, contourné des bunkers, caressé sensuellement les hautes herbes, et même parfois, disparu derrière des bosquets touffus…
Complices, comme si nous nous étions toujours connus ; il suffisait d’un geste, d’un signe, d’un mot pour que nos sens s’éveillent de nouveau et ressentir parfaitement la même émotion l’un comme l’autre. LE Bonheur !
Même lorsque nous disputions des tournois, que l’on ait étés adversaires ou co-équipiers, nous étions transportés par la douce ivresse de la symbiose réciproque de nos sentiments…
Lorsque l’un faiblissait, l’autre le soutenait, l’encourageait. Transcendant ainsi tous les obstacles, toutes les épreuves, nous survolions littéralement les parcours sous le regard ébahis des autres joueurs et des spectateurs présents.
Puis, après dimanche est venu lundi.
Encore anesthésiée par toute cette ivresse, c’est avec une impatience certaine que je me suis apprêtée à m’éveiller de nouveau dans le joli monde de SOland pour y retrouver celui qui était devenu l’Unique pour moi. Lui pour moi, comme moi pour lui!
Du moins c’est ce que je pensais…
Un rapide tour d’horizon au square m’a suffit pour constater son absence ; la salle des enchères, les parties en cours… mais où pouvait-il donc être ?...
J’acceptais sans conviction d’un ami de passage de disputer un mini tournoi, que faire de mieux en attendant ?...
Dés le premier trou, un messager m’annonça sa venue, affairée que j’étais à me dépêtrer maladroitement d’un abysse de sable. Mon cœur s’emballant de fait, cela m’aida guerre et quelques « dmg ! » plus tard je ne pu que faire le constat qu’il ne s’était toujours pas soucié de ma détresse dont il ne se doutait point d’ailleurs !
Les trous défilaient et pas de barnsss à l’horizon… risquait pas ! Monsieur s’était engagé sur un tournoi diamétralement opposé au parcours sur lequel je sombrais.
Les échanges à distance avec le messager vert, réduisirent mes illusions de la veille à quelque chose de pas plus grand que mes jupes :
- « oh ! Pardon, j’avais pas vu que tu étais là ! » (j’ai corrigé les fautes d’orthographe pour faciliter la compréhension).
PAS VU que j’étais là ?! Il n’avait pas regardé, pas cherché, pas souhaité et espéré que je sois là, oui !
Ses minauderies, excuses répétées, ses « ça n’arrivera plus ! », n’y firent rien ! Je ne lui parlerai plus d’un bon moment, jusqu'à ce qu’il comprenne, se rende compte, qu’il réalise… et en fait j’ai réalisé que c’était peut être ce qu’il voulait : que je me taise !!!
J’ai mesuré alors combien les hommes de SOland pouvaient être loin des attentes légitimes de nous les femmes. Là où nous cherchons cette sensation de complétude parfaite de deux âmes liées, ils ne nous voient que comme des faire-valoir qui viendraient compléter leur tableau de statistiques pour s’enorgueillir face à leurs amis comme d’un drive à 669 yards !
Mais ça ne se passera pas ainsi ! S’ils veulent nous mériter il faut que chaque jour, à chaque instant ils nous démontrent qu’ils nous désirent bien plus que d’atteindre le niveau 100 ! Sans quoi ils redescendraient directement au niveau 1 !
Que ce soit à SOland ou du coté du grand monde, c’est la moindre des choses que nous, les filles, devons exiger d’eux.
Il est rentré seul.
comment qualifier cette soirée en votre compagnie , barnns guigui et bien sur exquise balie, une soirée très agréable , et qui si vous le voulez bien en appellera des nouvelles.
RépondreSupprimerTu as raison balie guigui est le meilleur et très gentil prof de SO et barns je trouve que tu lui a bien vite pardonné ( lol ) a ce goujat !!!
allé les ami(es) à très bientôt j espère
et balie surtout continue ton blog
bizzz
poutoux
jurassik