Pages

Mes p'tites souris, mes p’tits lapins,

Je m'appelle Balie. Je suis apparue le 19 aout 2009 dans les entrailles de la Matrice de SHOT ONLINE et de la volonté de mon Ange Gardien, avec pour unique but: prendre du plaisir à jouer au golf avec des partenaires multiples.
Ce joli blog ne se veut qu'un reflet des bons et mauvais moments passés dans le Joli monde de SHOT ONLINE (S.O : SOland), une fenêtre ouverte, aussi, sur les rencontres parfois ennuyeuses, souvent jubilatoires avec les autres jolis êtres issus également du ventre de S.O.
Les premières heures passées avec les Essoliens et Essolliennes (habitants de SOland) ont mis en évidence des similitudes avec votre monde du dehors... Ce joli monde, propre, bien rangé, où tout est beau et harmonieux n'en cache pas moins, derrière ses apparences, des injustices, des inégalités, des travers qui se doivent d'être dénoncés!
Les dénoncer non seulement pour tenter de les combattre de ce coté-ci de l'écran, mais aussi parce qu'obtenir des avancées sur la condition des filles, sur la préservation de l'environnement, le pouvoir d'achat et les conditions de travail à SOland (pour ne citer que ceux-là) aura forcément un impact sur ces mêmes sujets dans votre grand monde du dehors!
Puis, raconter les belles rencontres que je fais chaque jour autour du square, dans le sable ou au bord du green rendra peut être certains d'entre vous finalement un peu plus optimiste sur la nature Essolienne comme sur la nature Humaine. C'est le moins que je puisse souhaiter à mes p'tites souris et mes p'tits lapins...
______________________________________________________________

lundi 13 juin 2011

Chroniques du Square 1.4

Si tu arrives ici pour la premiére fois, va plutôt lire d'abord le premier épisode ici:




Je glissais un billet de 10 000 NG sur la barre, supposant que cela suffirait largement à couvrir le prix de la boisson ainsi que le pourboire du serveur. J'attendis de croiser son regard et d'un mouvement de tête coordonné à un bref regard sur le billet je lui fis comprendre sans mot dire mon intention de régler ma consommation. Le barman s'approcha alors en fronçant légèrement les sourcils tout en fixant le billet, son visage s'éclaira rapidement d'un large sourire et d'un bref éclat de rire.
    • Celle-là on me l'avait jamais fait encore — me dit-il — désolé, mais ici on ne prend que des billets du Monopoly.
Je réalisais à nouveau la quantité d'usages que je méconnaissais de ce monde et me sentais encore une fois honteuse de ma naïveté. Pressée par la hâte de quitter cette cafétéria, je me retrouvais perdue dans un vertigineux sentiment de confusion.
    • Ah... euh... c'est que de là où je viens il n'y a que ça pour payer... comment je vais faire ? continuais-je à mi-voix.
La moue interrogative du barman ne m'aidât guerre dans mon désarroi, je ne pus empêcher mes épaules de s'avachir et mon dos de se voûter comme si je pouvais ainsi disparaître en moi-même.
    • Laissez, je vais régler pour la demoiselle, mettez ça sur ma note.
La voix venait de ma gauche, un homme se tenait deux tabourets plus loin, je ne l'avais pas spécialement remarqué en arrivant, mais je savais maintenant qu'il avait tout pu observer depuis la place qu'il occupait, même l'entrée singulière dont j'avais été l'héroïne.
    • Vous permettez ? Il prit son verre, se leva de son tabouret pour se rasseoir juste à côté de moi.
    • Merci beaucoup Monsieur, mais je sais pas comment je pourrai vous rembourser.
    • Ne vous en faites pas pour ça, j'ai tout de suite remarqué que vous n'étiez pas d'ici. C'est la première fois que vous venez ?
Mon esprit s'apaisa immédiatement, je parlais enfin à quelqu'un qui savait qui j'étais, d'où je venais, qui avait déjà sûrement rencontré d'autres joueurs qui avaient traversé « l'espace » grâce au siège du local derrière chez Potter. Peut-être allait-il m'aider à revenir du bon côté ?
    • Oui, et je suis un peu perdue ici, j'aimerais retrouver le square et mes amis de la guilde. Vous en avez rencontré beaucoup d'autres de joueurs de golf ?
J'imaginais que je ne devais pas être la seule à être passée de ce côté-ci et que cet homme allait me comprendre et me ramener dans mon box.
    • Des joueurs de golf ? Vous voyez, plus de la moitié des clients ici présents sont des joueurs de golf, et pour beaucoup d'entre eux je pourrais même vous donner leur handicap. Moi-même je tape quelques balles à mes heures perdues. Dit-il d'un ton jovial.
    • Ah oui, vous connaissez bien ici alors...
    • Oui plutôt, pour vous donner une idée c'est moi qui ai organisé la soirée de Nicolas le soir de son élection ici, c'est un peu ma seconde maison.
    • Nicolas ? Je connais pas ce joueur, il est maître d'une guilde ?
Il éclata de rire comme si j'avais dit quelque chose d'hilarant et hoqueta :
    • Le président jouer au golf ! Ça serait une idée ça.
    • Nous aussi on a une maison guilde au fond du square, c'est la maison cheval, vous connaissez ?
Nous discutâmes ainsi quelques minutes, je compris qu'il devait être sous maître d'une guilde, enfin, d'un « parti » plutôt comme ils les nomment de ce côté-ci et que son maître était quelqu'un de très important, car il faisait de « la politique ». Il voulut m'offrir un autre verre, mais je refusais, ma jauge allait rester longtemps à zéro avec ce que j'avais déjà bu, ça semblait bien plus efficace qu'un mopsos. Je lui demandai s'il savait comment retourner au square et s'il pouvait m'y accompagner.
    • J'habite justement dans un square dans le quartier, si vous voulez venir voir je pourrai vous montrer mes balles et mon club dernier cri par la même occasion.
    • Génial !
Je voyais enfin un espoir de sortir de ce cauchemar et revenir rapidement à la maison.
La sortie se fit sans problème. Nous marchâmes un certain temps, je ne sentais plus du tout la fraîcheur de la nuit . Nous traversâmes quelques rues et avenues. J'appris ainsi que l'on ne devait traverser que lorsqu'il n'y avait plus de véhicules qui passaient ou bien lorsqu'ils étaient arrêtés, dans ces situations les conducteurs ne baissaient plus leurs vitres pour me crier dessus comme les fois d'avant.
Un peu plus loin, nous nous engageâmes dans une rue plus étroite que les autres. Il voulut savoir ce que je faisais la journée quand je ne jouais pas au golf,
    • ben, je vais un peu aux enchères et je fais les boutiques, comme tous les autres.
Il rigola à nouveau. Surprise que cela ait pu l'amuser, je me mis moi-même à glousser afin de n'avoir pas l'air stupide de ne pas rire des mêmes choses. Nos éclats se faisaient ainsi écho l'un à l'autre jusqu'à ce que nous ne sachions plus pourquoi nous riions exactement.
La rue était toujours sombre malgré l’éclairage public. Nous nous engageâmes dans une traverse plus étroite qui semblait ne pas avoir d'issue.
    • Nous y voilà. Dit-il.
Cela ne ressemblait en rien à notre large square, propre et lumineux. Il s’arrêta sous l'arche d'une imposante porte en bois sculptée. Il se retourna alors lentement vers moi, s'avança en me faisant face. Sa proximité me fit naturellement reculer de deux pas jusqu'à ce que mon dos bute contre la paroi de l'imposant immeuble qui occupait tout le côté droit de l'impasse. Il s'avança encore jusqu'à ce que nos corps s'effleurent. C'est alors seulement que je compris ses intentions réelles et qu'il cherchait à ce que nos lèvres se touchent.
En une fraction de seconde tout s’écroula de nouveau autour de moi, si confiante jusqu'alors sur l'issue prochaine de cette mésaventure, je me retrouvais à nouveau face à une situation délicate qu'il me fallait résoudre.
Il avait déjà posé ses larges mains au niveau de mes épaules et ma réaction spontanée avait été de les y déloger avec mes petits bras frêles. Je tentais de résister, mais il augmenta la pression alors que sa bouche cherchait la mienne bien que je la détourne et que je crie mon opposition. Je me débattais maintenant de tout mon corps et mes cris avaient du mal à résonner dans la ruelle, étouffés qu'ils étaient par la bouche de cet homme dont je ne connaissais même pas son pseudo.
J'étais terrorisée telle une minuscule souris dans un piège sans issue. Plus aucun mot intelligible ni aucun éclat ne pouvaient sortir de ma bouche. Le temps me paraissait sans fin et je ne voyais aucune solution pour contrer la puissance bestiale de ces bras qui enserraient maintenant tout mon corps.
    • Ôtez ces mains de là ! Ignoble gueux !
La suite dans pas longtemps...
Pour être le premier à connaître la suite abonne-toi au blog dans la colonne de droite.

2 commentaires:

  1. ah voici le châpitre IV. Toujours aussi riche, mais pour le coup déviant...Luigi sera d'accord^^l'écriture est bien agréable caille, ne change rien,
    attention tu te découvre(style j'enlève mon manteau).
    bises

    Pernel

    RépondreSupprimer
  2. Gloups !!!!............c'est dingue comme on as envie de l'aider cette petite Balie.........mais que font les Maitres de Jeu ???!!! Viteeeeeeeeee

    gregounet

    RépondreSupprimer

Les commentaires de mes p'tites souris et de mes p'tits lapins sont les bienvenus...
Merci de ne pas utiliser le style SMS.
signez-les avec votre nom "essolien" si vous en êtes